Célébrons les erreurs!
Tout le monde peut se tromper… et nous détestons tous quand ça nous arrive! Pourtant, une erreur doit être vue comme une opportunité de s’améliorer et non comme un échec. La clé réside dans comment nous gérons nos erreurs.
Suivant cette logique, le conférencier et rabbin Stephen Baars soutient qu’une organisation hypercroissante doit avoir des leaders qui font des erreurs. Ainsi, ils seront plus humains avec les employés qui en commettent. Est-ce que vos leaders jugent ceux qui se trompent? Comment leur parlent-ils? Est-ce que tous sont encouragés à parler de leurs erreurs? Stephen Baars pousse même jusqu’à suggérer de demander à chacun : « Quelle est votre erreur aujourd’hui? » puis de la célébrer! Seriez-vous prêt à intégrer cette question dans vos rencontres quotidiennes?
Une occasion de s’améliorer
Dans la plupart des cas, une personne qui réussit ne sait pas exactement quel événement ou quelle action l’a propulsée au sommet. Mais lorsqu’une erreur est commise, les gens impliqués savent exactement où ils ont manqué et quelles sont les causes. C’est pourquoi les erreurs doivent être vues comme des opportunités d’évolution, à la limite comme un cadeau.
Le droit à l’erreur
Est-ce que l’entreprise accepte l’erreur? Le premier réflexe est souvent de blâmer le fautif. Une telle attitude anéantit tout apprentissage, tandis qu’un blâme entraîne souvent des conséquences négatives. Au lieu d’être rancunier, soyez créatif! Le mode « résolution de problèmes » s’enclenchera alors, plus constructif que de pointer les autres.
Pour y arriver, la tolérance 0 pour le blâme doit s’appliquer. Les personnes impliquées seront plus enclines à expliquer comment la situation à basculer afin de trouver une solution positive à l’événement.
Bien entendu, une réflexion doit être entamée lorsque des employés commettent des erreurs à répétition. Dans ce cas, lorsqu’il s’agit des mêmes erreurs, le leader devrait avoir le réflexe de se demander en quoi il contribue à ces erreurs répétées. Est-ce que la personne occupe le bon poste? A-t-elle été assez formée? Obtient-elle le support nécessaire pour accomplir ses tâches?
Lorsqu’un problème survient, mieux vaut se concentrer sur le pourquoi afin de construire l’intelligence collective et motiver les troupes.