Leçons : 3 étapes pour accepter ces véritables cadeaux de l’an dernier
Au coup de minuit, on célèbre l’arrivée de la nouvelle année et on dit « au revoir » à l’ancienne. On repense à tous ces moments difficiles qu’on a dû surmonter, soulagé qu’ils soient enfin derrière nous. Doit-on vraiment jeter leur souvenir aux oubliettes ? Non !
Ces défis vous ont mis à l’épreuve et vous ont rendu plus fort. Ils font partie de votre histoire, de votre personne. Comme des cicatrices, ces événements peuvent devenir de puissants rappels de faire les choses différemment ou de ne pas répéter les mêmes erreurs. Pour profiter au maximum des leçons de l’an dernier, voici trois étapes à maîtriser, tirées du livre Mon masque à oxygène en premier.
- Remarquez le bon côté de la douleur
Au lendemain d’une séance d’exercice, les muscles endoloris sont signe que l’entraînement a été productif. Lorsque le corps est poussé au-delà de ses limites, il répare les fibres musculaires pour les rendre plus fortes, plus résistantes, plus aptes à affronter la prochaine épreuve. On ne se dit pas « j’ai mal, alors je ne m’entraînerai plus jamais ! ».
De la même façon, il ne faut pas laisser la colère ou la frustration nous empêcher de voir le côté positif d’une situation malheureuse. Les grands défis sont ceux qui nous rendent plus résistants, plus sages. Repensez à des événements difficiles que vous avez surmontés : seriez-vous un aussi grand leader s’ils n’étaient jamais survenus ?
- Ayez-en pour votre argent
L’écrivaine Eleanor Burford disait « N’ayez aucun regret. Si c’est positif, tant mieux. Sinon, c’est de l’expérience. » Quand les choses tournent mal, c’est facile de ne voir que le côté négatif, les problèmes et les désagréments occasionnés. Mais on se prive ainsi des précieuses leçons que nous offre la vie par le biais des épreuves.
À chaque obstacle, questionnez-vous. Quelle leçon pouvez-vous en tirer ? Que devriez-vous en apprendre ? Changez votre mentalité pour vous montrer réceptif et reconnaissant envers cette occasion de vous améliorer.
- Changez votre histoire de « malheur » à « wow »
Il y a ce qui s’est passé, et il y a ce qu’on raconte qui s’est passé. À la manière d’un cinéaste qui construit son film, la façon dont on interprète les événements, les mots qu’on choisit, les éléments sur lesquels on insiste : tout ça finit par colorer le message qu’on en retient.
Si un partenaire d’affaires s’enfuit avec vos plus gros clients et vos meilleures idées, vous pouvez raconter l’histoire de deux façons. Le film du « malheur », c’est que vous avez été trahi et forcé de rebâtir votre entreprise en partant de zéro. Les gens aiment bien les histoires de malheur et feront preuve de compassion et de sympathie à votre égard. Mais vous pouvez aussi présenter le film « wow » : comment cette épreuve vous a amené à repenser votre modèle d’affaires et à faire preuve d’innovation pour devancer votre nouveau concurrent.
Évitez de faire pitié pour attirer la sympathie. Pratiquez l’art du « wow » et démontrez votre statut de véritable leader.